16 oct. 2009 - 10:49
Ghana, Côte d’Ivoire, ou Madagascar : partout les planteurs rejimbent, leurs revenus ne reflètent pas assez la hausse des cours.
Au Ghana, où la campagne est officiellement ouverte depuis ce matin, les producteurs sont déçus. Ils trouvent que la hausse de 35% du prix au planteur est insuffisante. La tonne de cacao sera payée 2208 cedis jusqu’à la fin de l’année. « Peut mieux faire » soupirent les fermiers, ils espéraient au moins 2500 cedis…. Le Cocobod devra peut-être réviser ses tablettes s’il veut parvenir à son objectif de campagne : 700 000 tonnes de fèves récoltées.
Le deuxième pays producteur de cacao s’escrime à rattraper le premier, la Côte d’Ivoire, dont la production décline depuis plusieurs années.
En Côte d’Ivoire, les planteurs aussi sont mécontents. Et ils le font savoir en déclenchant la première grève de la campagne dans la région de Daloa, 15 jours à peine après l’annonce du nouveau prix bord champ à 950 fcfa le kilo. Ce n’est pas le prix qu’ils contestent, mais comme d’habitude, la gestion de la filière. Ce mouvement d’humeur explique en partie la hausse du marché new yorkais. Le contrat décembre a terminé à la séance à 3267 dollars la tonne.
A Madagascar, un exportateur de cacao fin peine à trouver preneur pour un cacao pourtant de qualité supérieure. Le prix est devenu le plus petit dénominateur commun regrette t-il. Voire
la chronique du 15 octobre sur RFI.