01 févr. 2010 - 19:22
Cela fait partie des pistes envisagées à Cotonou pour valoriser au mieux les efforts menés depuis deux ans pour relancer l’agriculture. Le directeur adjoint de la Sonapra – la Société nationale de promotion de l'agriculture-, l’a confirmé.
Dans ce petit pays voisin du Nigeria, le maïs est la céréale de base de l’alimentation. Sa production a toujours conséquente mais les prix en chute libre avaient découragé les agriculteurs. Jusqu’au réveil du printemps 2008, quand les autorités ont décidé de mettre le paquet pour éviter que la flambée des prix alimentaires ne contamine le pays.
En deux ans la production du maïs comme celle du riz ont grimpé en flèche. Cette année la production rizicole a augmenté de plus de 20%, celle du maïs de 6 à 7% dégageant un
excédent record de 350 000 tonnes.
Quel enseignement tiré de cette progression spectaculaire ?
- que l’agriculture familiale est capable de relever le défi de la sécurité alimentaire, la fin de toute politique agricole. Il y a donc en Afrique une alternative à l’agrobusiness et aux cultures à grande échelle promises par les pays ou les sociétés intéressées par la location de terre.
- que le plus dur reste à faire : maintenant que les rendements sont bons et les récoltes abondantes, il faut assurer un débouché aux paysans pour éviter le découragement. En bref faire de la politique agricole, un gros mot à Bruxelles qui redevient envisageable sur le continent. « Les dirigeants africains se sont longtemps interdits de penser en ces termes, voilà qu’ils y reviennent » constate avec satisfaction une experte qui travaille sur le développement rural pour un bailleur européen.
Sans filière organisée jusqu’au stade de la commercialisation,
l’abondante production béninoise pourrait être gaspillée. Un comble assez banal en Afrique où ce n’est pas la production qui manque mais plutôt les infrastructures (silos, routes, usines de traitement, etc…) pour faire la jonction entre le cultivateur et le consommateur.
L’année dernière du riz aurait été gâché dans le nord du Bénin. Un autre expert (préférant rester anonyme) a vu des sacs de riz éventrés à Malanville. Les sacs achetés au Nigeria voisin ont éclaté à la chaleur. On parle aussi de cases qui se sont écroulées sous le poids des sacs de riz entassés par les agriculteurs pour les stocker. Aboudou Irénée, le directeur de l’Onasa, l’Office National pour la Sécurité Alimentaire, réfute cette version des faits et indique que le riz paddy a été dument reconditionné et traité.
Cette année des magasins supplémentaires ont été construits au Bénin pour conserver les céréales et par ailleurs des rizeries sont en projet pour stocker et décortiquer le paddy.
Reste à rétribuer les paysans à la hauteur de leurs efforts. En quatre ans à peine la production de coton a été divisée par deux au Bénin....Parce que les prix étaient bas et que les paiements ont trop souvent tardés.
1 Comments
SOS INDUSTRIES BENINOISES
DES INDUSTRIES HUILIERES BENINOISES SONT EN TRAIN DE MOURIR FAUTE D’APROVISIONNEMENT EN QUANTITE SUFFISANTE ET A BON PRIX DE MATIERE PREMIERES LA GRAINE DE COTON CECI DEPUIS LA PRIVATISATION DE LA SONAPRA RACHETEE PAR LA SODECO ET L'ETAT BENINOIS (49%).
AU MEME MOMENT QUE LE PRIX D’ACHAT DE LEUR MATIERE PREMIERE N’A CESSE DE GRIMPER PAR LA LOI DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE SUR LE MARCHE, (DIMINUTION IMPORTANTE DES QUANTITES DE MATIERES PREMIERES DANS LA SOUS REGION ET AUGMENTATION DE LA DEMANDE DE CES MEMES MATIERES PREMIERES HORS DE NOS FRONTIERE) DE L’AUTRE COTE ABSENCE DU ROLE MEDIATEUR DU GOUVERNEMENT POUR ENCOURAGER L’EXPANSION DE CES INDUSTRIES QUI GENERENT UNE PLUS-VALUE IMPORTANTE POUR LE PAYS ET LA SECURITE ALIMENTAIRE ET SOCIALE DES EMPLOYES ET LEURS FAMILLES AINSI QUE LA POPULATION ENVIRONNANTE QUI SERONT D’EMBLEE ABANDONNEES A LEUR TRISTE SORT.
JUGEZ-EN VOUS-MEME, JUSQU’AVANT LA PRIVATISATION DE L’OUTIL DE L’ETAT LA SONAPRA LES PRIX DE LA MATIERE PREMIERE GRAINE DE COTON ACHETEE AUPRES DES USINES EGRENEUSES ONT PERMIS A CES INDUSTRIES DE RESTER DANS LA PROPORTION ECONOMIQUE PRIX DE VENTE DE LEUR PRODUIT SUR PRIX D’ACHAT DES MATIERES PREMIERES A UN RAPPORT DE 1/11 QUI SEMBLE BIEN RAISONNABLE
AUJOURDHUI APRES LA PRIVATISATION NOUS NOUS RETROUVONS DANS UNE LOGIQUE AGGRAVANT DE BAISSE DE PRODUCTION DE LA MATIERE PREMIERE ET DE FAIT DEVANT UNE SITUATION D’IMPOSITION DE PRIX D’ACHAT ABSURDE PAR LES USINES EGRENEUSES AFFAIBLISSANT DU COUP CE RAPPORT PRIX DE VENTE SUR PRIX D’ACHAT A TEL ENSEIGNE QUE NOS INDUSTRIES SONT POUSSEES A LA FERMETURE RAPPORT 1/5
MALGRE CETTE SITUATION DE DEROUTE VRAISEMBLABLE DES INDUSTRIES, LES USINES EGRENEUSES SUBVENSIONNE A COUPS DE MILLIARD PAR L’ETAT POUR L’ACHAT DES INTRANTS, SE SENTANT TRES PUISSANTES SE CONFORTENT DANS LA SURENCHERE DU PRIX D’ACHAT DE LA GRAINE, RENDANT AINSI LE RAPPORT PRIX DE VENTE PRIX D’ACHAT DERAISONNABLE PENDANT QUE LE PRIX DE VENTE DU PRODUIT FINI CONTINUE DE DESCENDRE SUR LE MARCHE
NE POUVANT PLUS SUBSISTER FINANCIEREMENT, LES INDUSTRIES BENINOISES SONT CONFRONTEES AU SITUATIONS SUIVANTES :
- LICENCIEMENT DES OUVRIERS ET EMPLOYES AVEC IMPLICATION SUR LEURS FAMILLES
- FERMETURE OU BRADERIE DES USINES REALISEES PAR DES INVESTISSEURS PRIVES ETRANGERS DECIMANT UNE POLITIQUE SOCIALE DE MAIN-D’ŒUVRE MISE EN PLACE DEPUIS DES DECENNIES