la Côte d'Ivoire promet d'alléger la pression fiscale sur le cacao

En Côte d’Ivoire où le cacao est une importante source de revenu pour le budget de l’Etat, le gouvernement s’engage à diminuer les taxes sur cette culture d’exportation à partir de la saison prochaine.

 
Ce n’est pas encore officiel, mais l’idée est déjà bien avancée puisqu’une proposition chiffrée a été faire dans une lettre adressée par les Ivoiriens à la Banque Mondiale. Le Droit Unique de Sortie, le fameux impôt qui ponctionne lourdement le cacao ivoirien baisserait de 220 à 210 FCFA par kilo à partir du début de la prochaine campagne, c’est-à-dire à partir du mois d’octobre.
 
Et puis la taxe d’enregistrement que doivent acquitter les exportateurs serait réduite de moitié, passant de 10 à 5%. Pour obtenir des facilités de paiement dont il a tant besoin, le gouvernement ivoirien consentirait cette année un allègement de 22% de la fiscalité sur le cacao. La Banque Mondiale a demandé qu’elle soit réduite de 50% d’ici 2010.
 
Cette décision est à double tranchant pour l’Etat ivoirien : elle le prive d’une source appréciable de revenus, mais en réduisant le fardeau, il peut escompter une production et donc des exportations plus importantes, ce qui compenserait le cadeau fiscal. Reste à savoir si cette largesse aura un réel impact sur les planteurs de cacao sans doute les plus taxés de la planète. Actuellement le revenu d’un planteur ivoirien équivaut au tiers de celui d’un Indonésien.
 
Un allégement significatif est demandé de longue date par tous les opérateurs convaincus que s’il était moins taxé, le planteur serait plus motivé. Car in fine, les impôts payés par les exportateurs sont répercutés sur les cultivateurs. Cette année l’offre du premier producteur au monde de fève devrait baisser de 20% en quantité. La qualité s’est aussi considérablement dégradée, faute d’entretien des vergers. Faute d'organisation efficace de la filière ajoutent les négociants.
 
Cette année les instances du cacao n'ont même pas été en mesure de fournir des statistiques régulières sur les exportations. Les chiffres fournis par les exportateurs étaient les seuls disponibles. Pour relancer la production ivoirienne, l'allègement de la fiscalité est nécessaire, la réorganisation de la filière est l'autre versant indispensable de la réforme.
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2 Comments

La vraie solution est une reforme de la reforme; les refondateurs ont réussi à nous faire regretter la défunte CAISTAB. Dommage!
En plus des gens sont en prison depuis plus d'un an sans procès dasn un pays qui se dit de droit.

l'association des fils de producteurs et jeunes producteurs de la sous préfecture de niablé(dans le département d'abengourou)

nous sommes septique à l' allègement de la pression fiscale sur les producteurs. Ceci pour trois raisons évidente,d'abord nous sommes à l'approches des échéances électorales, hors la filière à toujours servit de pourvoyeuse de mane financière au parti au pouvoir,en suite les structures crées pour organiser et gérer la filière trouverons d'autres stratagèmes pour grignoter ce cadeau fiscale, enfin des opérateurs (négociants libanais et pisteurs)sont un veritable obstacle à une politique viable de reduction de la pauvrété en milieu paysans.
Il est claire que la filière est sinistrée et on assiste à une paupérisation avancée dans les campagnes. il n'est pas rare de voire des personnes mourir pour une ordonnance de 3 euro.par ailleurs,dans l'hypothèse que l'allègement ait été possible elle ne pourrait pas impacter la population immédiatement ,parce que de plus en plus de payans détruisent leurs plantations au profit de l'héveaculture et des cultures vivrières,mais le comble c'est que les vergés n'ont plus de bon rendement comme par le passé, faute de traitement et d'appauvrissement des sols.
probablement la côte d'ivoire perdra sa première place dans les trois ans à vénir si l'état ivoirien ne prend pas les mesures beaucoup plus rigoureuses.nous consernant,
nous remerciont la banque mondiale pour ses mesure prises en l'encontre du gouvernement ivoirien qui de toute évidence n'en a cure du bien être des ivoiriens que nous sommes.aussi,nous souhaitons avoir des conseil afin de porter plainte contre l'état de côte d'ivoire pour inconpétence ayant provoquer la mort de millier des n'autres au tpi.merci